Lors de la présentation de l’exposition « Le chant des étoiles » à la presse au musée Unterlinden de Colmar en septembre, Fabienne Verdier a pris le temps de saluer toutes les personnes en les remerciant de leur présence. L’artiste avait soigneusement prévu ses notes pour chacune des œuvres installées dans le musée. Interrogée sur cette préparation, elle avait répondu pudiquement : « Je suis trop timide pour pouvoir parler librement sans note. »
Anciennes œuvres et créations
L’exposition mêle nouvelles créations et œuvres anciennes, fabriquées pour d’autres expositions. La commissaire Frédérique Goerig-Hergott a choisies de les installer en certains endroits du musée pour qu’elles dialoguent avec d’autres comme celles de Poliakoff (Photo), Dürer ou Dubuffet.
Le second volet de l’exposition présente des toiles spécialement créées pour cette exposition. La commissaire avait demandé à Fabienne Verdier de s’inspirer du retable d’Issenheim, pièce maîtresse du musée qui représente une crucifixion particulièrement douloureuse et la résurrection du Christ. Après avoir tourné pendant trois ans dans son atelier autour d’une reproduction du retable et inspirée par […]