Notre monde est confronté à de nombreux défis : écologique, sociétal, économique, démographique, financier, politique, technologique, culturel. Les institutions apparaissent toutefois, impuissantes à les relever, les religions, insuffisantes. La science, quant à elle, est ambivalente, à la fois porteuse de solutions et génératrice de problèmes.
Il semble que les individus-citoyens aient perdu confiance : en eux, en leurs semblables, en leurs leaders, en un dieu, en l’avenir. Beaucoup ont aussi perdu la raison : complotistes, extrémistes, obscurantistes…
Surtout, la plupart sont démoralisés, c’est-à-dire sans morale. Un viatique pourtant essentiel pour mener une « vie bonne » au plan individuel et participer au nécessaire redressement collectif.
Il conviendrait donc d’agir sur le levier de la morale pour rendre le monde responsable et durable. En prenant d’abord conscience des dettes que nous avons accumulées envers notre environnement, au sens le plus large (nature, humains, institutions, objets, idées…). Bien plus que des droits à faire valoir, nous avons des devoirs à accomplir envers elle.
C’est ce changement majeur dans notre relation au monde que propose l’auteur avec le Contrat vital. Une sorte de Déclaration des Devoirs de l’honnête individu du XXIe siècle, qui prolonge, élargit et actualise les réflexions des grands précurseurs comme Jean-Jacques Rousseau ou Michel Serres. Son objectif est de rendre possible le grand sursaut nécessaire si nous voulons éviter les catastrophes annoncées ou redoutées. Et renouer avec la dignité, vertu inséparable de la condition humaine.
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