Frédéric Rognon utilise un grand nombre de textes des deux penseurs, que ce soit des articles parus dans des revues ou des monographies beaucoup plus nombreuses pour ce qui concerne J. Ellul. On peut imaginer la difficulté de cette recherche par la masse des documents à compulser, analyser, comparer.
Le sous-titre résume bien le contenu de ce livre « L’écologie de J. Ellul et B. Charbonneau ».
Le titre « Défi de la non-puissance » est essentiellement l’objet du dernier chapitre (32) même si effectivement le positionnement éthique de ces deux auteurs – quelque soit les sujets traités – relève bien d’une éthique de la non-puissance.
C’est à dire de l’impérieuse nécessité d’établir des seuils et des limites au delà desquels l’homme n’est plus homme mais se comporte comme un dieu : « l’éthique de la non-puissance est une éthique de l’autolimitation et de la sobriété, qui va à contre courant par rapport aux tendances lourdes de la société technicienne. » (p. 265)