1789 : Les notables réformés, fer de lance des idées révolutionnaires dans le département du Gard, se jettent à corps perdu dans la bataille qui s’engage. Au service de leur rêve chimérique d’une fraternité universelle, nombreux sont ceux qui perdront tour à tour leurs illusions, leurs fortunes et leurs vies.
1794 : Vaincus par la paranoïa de la rue et la logique des coupeurs de têtes, ces hommes sont sacrifiés sur l’autel de l’État jacobin. La Terreur est-elle un accident de l’Histoire ou appartient-elle à l’essence profonde de la Révolution ? Si la question demeure d’actualité, les voies ouvertes par les acteurs gardois du mouvement révolutionnaire ne se sont jamais refermées.