En 1941, au sortir d’une grave opération, Matisse se sent ressusciter. Il engage une jeune infirmière pour veiller sur lui à Nice. Cette femme rayonnante découvre sa technique picturale, s’adapte à ses exigences. Une profonde complicité les lie. Mais elle décide d’entrer au couvent en 1943. Au sommet de sa gloire, l’artiste rêve d’une œuvre monumentale. Devenue sœur Jacques-Marie, la dominicaine jette les bases d’un projet de chapelle, à Vence. Matisse réalise les vitraux, les fresques et même les chasubles, bien que ses amis Picasso et Aragon tentent de l’en dissuader. Comment cette religieuse a-t-elle stimulé son énergie créatrice ? Comment fonctionne l’Église face à un projet artistique ? […]
Le peintre et la bonne sœur
Le frère Philippe Verdin raconte l'amitié et la complicité entre Henri Matisse et soeur Jaques-Marie, dominicaine.