Après la terrible Première guerre mondiale les « surréalistes » ont animé les « années folles » où les rêves les plus fous, l’imagination débridée remplaçaient la sage pensée conventionnelle que la guerre avait imposée. L’inattendu et le surprenant semblait avoir désormais plus de valeur morale et de réalité humaine profonde que le traditionalisme désormais ressenti comme artificiel et superficiel.

À Montmartre, comme aux Batignolles et à Montparnasse, les artistes et les poètes se retrouvaient avec jouissance. On cite toujours les noms des hommes : René Magritte, Max Ernst, Joan Miro, Salvador Dali, mais voici que cette exposition nous fait découvrir la présence des femmes, non moins […]