Quelle évolution quand on sait que, pour le droit romain, la femme était considérée comme un simple maillon de la famille ou comme une marchandise qui s’échangeait contre une dot ! À l’époque, le père choisissait l’époux de sa fille et avait pouvoir de vie ou de mort sur elle pendant toute sa vie.

L’apport du christianisme

Le comportement de Jésus à l’égard des femmes va à l’encontre des usages de son époque. Non seulement ses miracles et ses paroles s’adressent aussi bien aux femmes qu’aux hommes, mais les évangiles nous le montrent également établir un rapport de liberté et d’amitié avec des femmes.
On accuse assez facilement l’apôtre Paul de misogynie. Tomber dans ce piège, c’est oublier les responsabilités éminentes qu’il a reconnues à quantité d’entre elles.

Certes, l’histoire de l’Église, trop souvent influencée par la mentalité de son époque, n’a pas toujours été glorieuse à l’égard des femmes. C’est quand même elle qui, en 1215, est finalement parvenue à exiger le libre consentement de l’homme et de la femme comme condition de la validité du mariage.

La Réforme et après

En mettant la Bible en libre accès, la Réforme protestante du 16e siècle a indirectement favorisé l’accès des femmes à la lecture. Parmi les laïcs qui prêchent, il y a, au début, des femmes.

La révocation de l’édit de Nantes en 1685 va […]