Mai 1948 : comme beaucoup de ses homologues, le président des États-Unis doit décider s’il approuve ou non la création d’Israël. Harry Truman hésite. Plusieurs de ses conseillers y sont opposés, craignant – à juste titre – qu’une guerre n’éclate avec les voisins arabes. Mais Harry Truman, chrétien engagé depuis l’enfance et fidèle lecteur de la Bible, reconnaît le droit à l’existence d’Israël en s’appuyant notamment sur le verset 8 du premier chapitre du Deutéronome.
Les États-Unis sont les premiers à reconnaître le nouveau pays. Treize ans plus tard, David Ben Gourion, l’homme qui a déclaré l’indépendance d’Israël, est en visite à New York. Dans son hôtel, il reçoit l’ancien président américain. Le Premier ministre israélien le remercie d’abord pour sa décision de 1948.
Et il poursuit : certes, en tant qu’étranger, il ne peut évaluer la place qui reviendra à Harry Truman dans l’histoire des États-Unis, mais il peut lui certifier que sa décision courageuse et son soutien indéfectible à Israël lui assurent une place immortelle dans l’histoire du peuple juif. Ces mots […]