Elles s’appellent Jo Ann Gibson Robinson, Septima Clarke, Ella Jo Baker, Fannie Lou Hamer, ou Rosa Parks… Leurs grands-parents ont été esclaves dans ce grand pays du Nouveau Monde qu’on appelle les États-Unis d’Amérique. Depuis toujours, elles vivent les affres d’une ségrégation qui les empêche, elles et leurs pareils, de vivre libres alors que leur pays a inscrit dans sa constitution le respect des droits de l’être humain. Sa Déclaration des Droits du citoyen (« The Bill of Rights ») le proclame, le serment d’allégeance au drapeau américain (« The Pledge of Allegiance ») le précise : « Je prête allégeance au drapeau des États-Unis d’Amérique et à la République qu’il représente, une nation unie sous l’autorité de Dieu, indivisible, avec la liberté et la justice pour tous. » Et pourtant, leur réalité est toute autre.

Une passion commune

Certaines de ces femmes ont fait des études universitaires, d’autres n’ont pour tout bagage qu’une passion pour la liberté et l’égalité assortie d’une foi chrétienne sans faille et d’un solide bon sens. Mais toutes n’ont qu’un seul but […]