Le film d’ouverture, Les fantômes d’Ismaël d’Arnaud Desplechin, nous transporte d’emblée dans un univers de création. Le réalisateur nous embarque dans les méandres d’une âme tourmentée, celle du réalisateur Ismaël Bloom (Mathieu Amalric) qui porte toujours le fardeau d’une épouse disparue sans laisser de trace.

Le début du film, images tout en marron avec des acteurs qui semblent jouer mal et une caméra qui produit un sentiment d’enfermement traduit parfaitement la claustrophobie spirituelle du personnage.  Carlotta, l’épouse revenue et décidée à regagner son mari […]