Depuis la mi-juillet, les 3000 stèles du site de Carnac et des rives du Morbihan figurent sont inscrites au patrimoine mondial de l’Unesco, l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture. Installées sur plusieurs kilomètres, elles n’ont pas encore livré tous leurs mystères aux scientifiques. Érigées durant la période néolithique – entre 5000 et 2300 avant notre ère -, en tenant compte des spécificités géomorphologiques du territoire, ces structures monumentales en pierre témoignent d’une compréhension fine du milieu environnant, explique l’Unesco. L’organisation attache également une importance particulière au riche répertoire de gravures et d’objets précieux. “Ils témoignent de l’occupation de la côte atlantique européenne par des sociétés qui ont développé une relation complexe avec leur environnement naturel”, explique-t-elle sur son site.

À l’origine, les […]