Le film s’ouvre sur les scènes de liesse le soir du 10 mai 1981 et se termine en 1988. Une chronique familiale qui s’incarne donc avec force dans le temps, celui des années 80, à l’aide de quelques marqueurs (mobylettes, téléphones à cadran, cassettes qu’on rembobine avec un crayon) sans compter les images d’archives qui s’immiscent avec naturel dans le récit.
Mikhaël Hers – et c’est sa marque de fabrique dans ses films précédents comme dans celui-ci – nous offre un cinéma de la douceur et de la sensibilité. Et aussi un cinéma de la bienveillance, par la tendresse qu’il semble éprouver à l’égard de […]