Le « Messie » de Haendel fait partie de mon petit arsenal pour garder courage au fil des étapes de la vie. Je l’ai déjà réécouté de nombreuses fois, et j’éprouve toujours le même plaisir à en entendre les premières notes. De cette œuvre grandiose, beaucoup connaissent le célèbre « Hallelujah », ou encore le « For Unto Us a Child is Born » que vous avez peut-être entendu résonner à Noël.
J’aimerais évoquer ici un extrait moins connu où j’ai découvert ce que j’entends aujourd’hui comme un joyeux clin d’œil au précieux ministère d’annonce de l’Évangile par les femmes.
Le « Messie », joué pour la première fois en avril 1742, est divisé en trois parties où alternent chœurs et solos. La première partie évoque les annonces prophétiques de la venue du Messie et cette venue elle-même. La seconde développe ensuite son sacrifice, sa résurrection, la prédication de l’Évangile au monde entier, la révolte des nations et le triomphe de Dieu. La troisième, finalement, s’attarde davantage sur la victoire sur la mort et l’espérance éternelle qui est la nôtre.
L’ensemble du texte, composé par le librettiste Charles Jennens, est exclusivement constitué de versets bibliques. Et c’est un extrait de la seconde partie qui a arrêté mon attention. Après la résurrection et l’ascension, un chœur dynamique fait résonner les paroles suivantes pour évoquer les messagers de la Bonne Nouvelle annonçant l’Évangile sur […]