Cette idéologie concerne également les Nobles passés au protestantisme.

Marqueur relationnel, la question de l’honneur est primordiale pour saisir ce qu’ Arlette Jouanna appelle « le devoir de révolte ». En effet « Gloire et honneur sont à cette époque des valeurs capitales autour desquelles se forgent encore l’identité du second ordre et la hiérarchisation de la société tout entière»[1]. L’aspiration suprême étant d’aboutir à une reconnaissance sociale consensuelle, acquise par l’accumulation des biens, des titres et des dignités, qui achève de transformer un noble en gentilhomme. Ainsi la noblesse se met en quête des charges et des honneurs de la part du roi ; prodiguées par celui-ci, ces récompenses détiennent le plus de valeur. En se fidélisant au roi, la noblesse considère qu’en retour il doit la gratifier de dons. De cette réciprocité des échanges découle un équilibre dans les relations entre le roi et la noblesse.

L’honneur joue donc un rôle majeur dans la représentation collective, mais détient également une […]