On n’y pense pas. On poursuit ses activités et puis, un jour, on remarque que l’on s’essouffle en montant un escalier, qu’on marche moins vite, que dans le métro on vous offre une place assise.
Universitaire, elle a enseigné la littérature française toute sa carrière aux États-Unis. Rentrée en France à sa retraite, elle se rend compte qu’ayant été à cheval sur deux cultures, elle n’en connaît en fait aucune. Les États-Unis de Boston ou de San Francisco qu’elle a fréquentés ne correspondent pas à l’Amérique de Trump, pas plus que le Marais ne représente la France. Elle qui a été une féministe combattante, elle constate, vis-à-vis des jeunes femmes d’aujourd’hui, qu’elle n’est plus qu’une has been qui ennuie. Elle ressent la même rupture générationnelle et culturelle avec ses nièces. C’est ce qui l’amène à […]

 
 
 
 
		 
 
 
 
 
 
 
 
                 
 
 
 
 
