Cette tentative travaille les rapports entre « autorité de l’État et liberté des Églises ». Elle s’arrête plus précisément sur quatre périodes : le XVIIe siècle gallican, la Révolution française et le Concordat, la Troisième République de Jules Ferry et l’islam considéré dans son histoire longue.
Sur le siècle gallican, les réflexions de Bossuet et de Fénelon, la manière de traiter les protestants comme des « particuliers » qui devraient se soumettre aux autorités garantes de l’unité de l’État et de l’Église, tout cela conduit à un système où l’autorité de l’État se veut première, légitimée par l’Église et garantissant son unité.
Sur la Révolution et le Concordat, l’ambition de la Constitution civile du clergé et son échec constitue un chapitre intéressant, ainsi que les deux tentatives […]