Dés le générique retentit une corne de brume. En voix off, un homme parle : « Si j’avais un fils, que lui dirais-je en guise de bienvenue au monde ? je lui parlerais de notre vie passée, à essayer de contrôler l’incontrôlable ». Ce qu’il faut dire d’emblée, face à ce film étrange et magnifique, c’est la difficulté du spectateur pour comprendre Jacob Störr ! Toute l’histoire tourne autour de lui, et son regard emprisonnant sa femme, belle, légère et surtout insaisissable. Grande originalité de la réalisation : la femme cinéaste se livre à une contemplation du regard masculin ! « Enyedi regarde Störr regarder Lizzy » comme le pointe une critique de Positif. Persuadé que sa […]