L’auteur commence par un chapitre où il expose ses instruments de travail avant de proposer une relecture du texte biblique : passant en revue les différentes méthodes de lecture du texte biblique, il privilégie la lecture pragmatique, en s’appuyant sur les travaux de R. Alter (L’art du récit biblique) en plus de ceux de D. Marguerat sur la lecture narrative. L’auteur veut rendre justice au texte biblique en le soumettant à une analyse des enjeux qui respecte sa culture et son objectif.
L’approche lexicale, sémantique et surtout l’attention à la dynamique des dialogues qui se succèdent, s’enchevêtrent en déplaçant les enjeux permettent d’arriver à une conclusion originale : l’unique personnage qui reste à juger, c’est seulement le lecteur [et non pas Caïn le meurtrier ou Abel le privilégié]. Le lecteur en entrant par cette rhétorique dans le monde du texte biblique s’imagine rencontrer […]