Ce roman de Joann Sfar, auteur hors norme de multiples bandes dessinées et autres ouvrages, est-il une œuvre théologique ? Sans doute pas, ou alors très en creux. Dieu n’est en effet guère mentionné dans ce roman, sauf par exemple quand il rit beaucoup à un moment déroutant. Peut-on dire qu’il est très présent implicitement ou lointainement comme le laisse entendre l’auteur ?
Peut-être. Ce qui est présent en tout cas c’est le poids de la religion, en l’occurrence du judaïsme, dans le récit complètement déjanté et iconoclaste qui concerne à Paris et en Israël deux personnages juifs très opposés et quelques autres dont Joann Sfar lui-même. Rit-on avec Dieu ?
On sourit sans doute, mais avec une certaine gêne devant trop de (auto) dérision. […]