Dans l’urgence vitale, on s’en souvient : la vie, ça change tout ! Il conviendrait de s’en souvenir plus souvent, par exemple en lisant ce petit livre qui tire toutes les conséquences, dont les moins évidentes, de ce que change la vie. Les moins évidentes, car si la vie s’impose comme une priorité, alors elle nous expose à des dilemmes, des risques et des paradoxes: l’humain n’est-il pas capable de
mourir pour une raison de vivre ? De tuer pour punir celui qui a tué ? De sacrifier sa vie pour d’autres ou de tuer pour se sauver ?
En philosophe de terrain, Frédéric Worms nous déplace d’une philosophie abstraite vers une philosophie concrète pour les vivants. Quoi de plus urgent aujourd’hui où la guerre et les catastrophes climatiques nous confrontent à des défis et à des choix ? Quoi […]