Chaque leçon commence par l’explication du sujet, se poursuit par des lectures, des récitations, et s’achève par des suggestions de rédactions. Les lectures sont très variées et de haut niveau, et c’est un plaisir aujourd’hui de les découvrir : écrivains de l’Antiquité – même l’évangile avec Le bon Samaritain – classiques français et étrangers et textes contemporains (Guizot, Thiers, Lamennais, Lacordaire, Jules Steeg et beaucoup d’oubliés !). Pour le choix des poésies, La Fontaine et Victor Hugo sont hors concours.
Ce qui caractérise ces leçons, c’est qu’il n’y est question que de devoirs. Jamais de droits. Ce n’est pas le droit à l’instruction qui est développé, c’est « Le devoir de s’instruire ». De même on de parle pas de droits civiques, mais du « devoir de l’électeur ». En feuilletant ce livre, on constate qu’il s’adresse essentiellement aux garçons. Par deux fois quand même, il parle aux filles, d’abord dans « les conseils donnés à une jeune fille de la campagne » (leçon 32) qui doit balayer la maison plusieurs fois par jour, et puis la leçon 27 consacrée aux formes de patriotisme des femmes dont le rôle est de soutenir et stimuler le courage masculin. Quant aux […]
