La maison d’édition de cet ouvrage dépend de la Fondation pour le Progrès de l’Homme qui soutient des réflexions et des réseaux sur la transition nécessaire et urgente de nos modes de vie et d’exploitation de la Terre.

Daniel Zimmer, ingénieur agronome, ancien directeur du Conseil mondial de l’eau, propose ici un travail de référence sur l’eau, ses cycles, ses usages, les dérèglements et les événements extrêmes que nous connaissons ou que nous voulons ignorer. Il propose enfin des évolutions dans nos usages et des politiques résilientes pour éviter la destruction complète de la biodiversité.

Il décrit les cycles de l’eau bleue et de l’eau verte (celle qui passe par les végétaux) très importante, et les essais de mesure des énormes quantités concernées, notamment quand il s’agit de nos prélèvements principaux pour l’énergie et l’agriculture. Par exemple les 500 litres d’eau nécessaires pour un kilo de grain, ou les 13000 litres d’eau pour un kilo de viande bovine.

Il traite aussi des « cauchemars de l’eau » :  les sécheresses et pénuries, les pollutions et l’eutrophisation, les dérèglements et les évènements extrêmes.

Il avance enfin des propositions qui demandent d’anticiper des risques nouveaux, difficiles à prédire car des effets en cascade et le passage de certains seuils peuvent faire survenir l’imprévisible. Il insiste donc sur la dimension de la résilience et de la régénération des sols.

L’ouvrage est dense, plein […]