Le jour de leur mariage à la mairie, aucune famille n’est présente. L’une est loin, l’autre refuse cette union. Le narrateur regarde son compagnon pleurer. Tout en bloc refait surface, de nombreuses années à se taire, à subir, à ravaler les non-dits. Remontant le fil de sa propre histoire, la tissant à celle du judaïsme de son époux, il nous entraîne dans les paradoxes du désir et vers la paix qui affleure lorsqu’il trouve son port d’attache. Mais aussi dans une quête spirituelle : comment ne plus croire en Dieu sans perdre cet infini qu’on croit sentir en soi?
«De nos premiers mois, je garde le souvenir d’une parenthèse très douce. De la nuit qu’on écoute. D’une certitude calme. Est-ce ce qui révèle le trait d’union
entre la silhouette imaginaire qui […]