Ce livre n’est ni un commentaire scientifique, ni un ouvrage de vulgarisation, mais se situe entre ces deux pôles.
La première partie est d’ordre narratif : elle imagine comment les membres de la toute jeune Église de Thessalonique ont reçu la première lettre que Paul leur a envoyée après son départ précipité de la ville.
La deuxième partie est d’ordre plus théologique. Elle part du fait que cette lettre est le document chrétien le plus ancien que nous connaissions. Cette ancienneté lui confère un statut particulier puisqu’elle devient le premier témoin du vocabulaire en vigueur dans les milieux chrétiens de langue grecque vingt ans après la mort de Jésus.
Les membres de la communauté de Thessalonique étaient d’origine juive ou, majoritairement, d’origine gréco-romaine. Ni pour les uns ni pour les autres, il n’a été facile de comprendre le sens spécifiquement […]