L’auteure s’appuie sur sa connaissance profonde et solide de l’exégèse pour montrer les angles morts, les raccourcis et les «aplatissements du sens» qui entourent ce qu’elle n’hésite pas à qualifier de «mythe» de la Terre promise.
Dans une première édition en 1994, l’auteure écrivait : « La crise palestinienne fait apparaître fondamentale la question de savoir ce que nous faisons des mythes bibliques et de la Bible comme mythe. » Puisque l’histoire patine sur le conflit israélo-palestinien, ce texte d’une grande intelligence est malheureusement toujours d’actualité.
Une lecture politique qui devrait faire office de déminage, préfacée par Thomas Römer qui reconnaît en l’auteure l’un de ses maîtres […]