En dehors de son charme « exotique », un de ses intérêts est de montrer une époque de contrastes. La modernité, c’est le train, mais il faut compléter le trajet par des voitures à cheval comme à Bordeaux où Eiffel n’a pas encore construit le pont sur la Garonne. Les souverains vont faire une cure comme deux braves bourgeois, dans une région rustique, mais le faste impérial ne doit pas être loin. La cure a lieu à Luz-Saint Sauveur (Hautes Pyrénées) du 18 août au 11 septembre 1859 par le couple impérial, chacun venant soigner ses maux personnels par un bain quotidien. 

$Les après-midis sont consacrées au tourisme. Il a fallu trouver des baignoires et faire venir de Vichy une chaise à porteur pour que l’impératrice puisse gagner les thermes sans mettre pied à terre. Le mobilier vient du château de Pau. Contraste aussi entre le désir des souverains d’éviter les foules, et les attentes de la population. Les moindres villages traversés veulent prouver leur attachement par arcs de […]