Notre époque connaît globalement une crise de la vérité, que l’ouvrage aborde en deux parties. La première analyse “le déclin de la vérité” qui se développe un peu partout. On peut constater la multiplication des “fake news” dans les médias. Écrits ou audiovisuels, on y trouve des affirmations péremptoires de mensonges, qualifiés de “faits alternatifs”, qui créent un monde imaginaire où l’on est invité à s’engager. C’est le cas de la plupart des régimes totalitaires, tels que le nazisme allemand ou le communisme soviétique, et aujourd’hui les dictatures socialistes ou religieuses.

Les propos paraissant les plus vraisemblables ne sont pas obligatoirement vrais. C’est un phénomène très répandu dans la vie culturelle (les romans) et politique. Il est de fait que les mêmes faits sont sources de compréhensions diverses. Chacun voit la vie avec divers intérêts, projets, préjugés, ou visions des choses, avec la même prétention d’être dans la vérité. On ne peut se passer de travailler à un discernement “par-delà le vrai et le faux” et le relativisme […]