On retrouve dans La fileuse de verre tous les ingrédients qui ont fait le succès de l’autrice anglo-américaine Tracy Chevalier : le destin d’une héroïne au caractère bien trempé, l’existence de gens ordinaires, une solide documentation, comme dans La dame à la licorne, La Brodeuse de Winchester ou La jeune fille à la perle. Nous sommes ici chez les Rosso, maîtres verriers de père en fils sur l’île de Murano, à une demi-heure en gondole de Venise. Pour sauver sa famille de la ruine après la mort accidentelle du père, Orsola apprend à créer des perles de différentes formes, différentes couleurs, auprès de Marie Barovier, la seule maestria de l’île. L’histoire débute à la fin du XVe et nous conduit jusqu’au XXIe après l’épidémie de Covid.

Une habile construction du récit

L’originalité du récit tient à […]