Douleur d’un jour, un cri du cœur. Impossible d’en identifier la source, mais dès les premiers mots du roman Le Bel Obscur, que publie Caroline Lamarche, nous comprenons que quelque chose ne va pas. « J’arracherai le buddleia. Sa beauté trompeuse a régné trop longtemps. Malgré son parfum et l’éclat de ses fleurs, ses feuilles renferment une molécule toxique pour les chenilles, il prend la place d’autres espèces, bref, c’est une plante invasive. » Une lassitude s’exprime, tenace. Un entêtement qui ne dit pas son nom.
Tout commence avec Edmond. L’un des ancêtres de la narratrice. Parmi des papiers de famille, il apparaît. Sur une photographie, le voilà, visage fin, regard perdu, costume de […]