Des ruses et de l’amitié, des capes et des épées, les mousquetaires sont de retour. Le Comte de Barcelone, tome 2, vient de paraître. Il est écrit par Fanny Audibert, amoureuse depuis toujours d’Alexandre Dumas. Plus de six cents pages, de l’action, des amours et des pensées. Ce diptyque, autant le dire, est formidable. À plusieurs reprises, au moins quatre ou cinq fois, son autrice a remis son ouvrage sur le métier, pour s’éloigner du pastiche ou de l’hommage, construire une œuvre sincère et vraie.
« Qui pourra dire l’impulsion, la force, la violence du sentiment du triomphe ? s’interroge la romancière au début de l’ouvrage. Qui pourra dire la lutte de ce triomphe avec la morsure du remords, qui en était l’ombre et comme l’impitoyable compagne ? Encore ce remords était-il d’une espèce singulière : car Aramis pensait à lui-même, et non à l’homme qu’il avait tué. » Le siècle théâtral de Louis XIII a belle allure, et les commentaires qui l’accompagnent se […]
