Ravensbrück, camp de femmes. Entre 1939 et 1945, 132 000 femmes et enfants,originaires de 23 nations, y sont détenus. On estime que seuls 15 000 à 30 000 d’entre eux étaient encore vivants à la fin de la guerre.

De 1942 à 1944, environ 10.000 Françaises sont déportées – majoritairement depuis les camps de Compiègne-Royallieu et de Romainville – dont 8.000 environ à Ravensbrück, pour participation à la Résistance : condamnées à mort (N.N.), résistantes, otages, Juives forment l’essentiel des victimes de l’Allemagne nazie, mais aussi droits communs et prostituées.

Après la guerre, on a dit que les rescapées étaient restées muettes. Pourtant, dès 1945, six livres sont déjà publiés, plus d’une trentaine entre 1945 et 1950. Mais devant l’indifférence de la cause des femmes et la surdité d’une grande part de la population, les survivantes se sont tues. Néanmoins, au fil du temps, les publications continuent.

On s’est sans doute trompé à ne voir dans ces récits que de simples […]