« Le défi, envers et contre tout, de l’amour du prochain »
Ceux qui suivent ce blog régulièrement savent à quel point l’épisode de juin-juillet dernier, avec la dissolution de l’assemblée nationale et le risque de venue au pouvoir du rassemblement national m’ont préoccupé.
Avec un peu de recul, c’est le peu de réaction de chrétiens souvent sidérés ou dépassés qui m’a le plus interrogé. Il est peu probable que ceux qui votent ou ont voté pour les candidats d’extrême droite s’intéressent beaucoup à ce que j’écris. Mais les autres ?
J’ai décidé de reprendre la plume pour écrire un ouvrage qui, notamment, revient sur ce qui s’est passé, au XXe siècle, dans l’entre-deux guerres avec la montée, un peu partout en Europe, des partis et gouvernements autoritaires. A l’époque, les chrétiens ont tardé à réagir et je pense que cet exemple doit nous instruire.
Le livre qui en est sorti vient d’être publié.
Je recopie ci-dessous la quatrième de couverture :
« Les signaux sont au rouge un peu partout. Dans pratiquement tous les pays riches, ou émergents, les oppositions sociales deviennent plus brutales.
L’affrontement et le rapport de force sans nuance sont souvent perçus comme la meilleure solution pour régler les problèmes sociaux.
Frédéric de Coninck est saisi par l’urgence et la gravité de la situation.
Pour cette raison, ce livre est différent de ceux qu’il a écrits jusqu’à présent.
Dieu nous appelle à vivre en paix, avec tous les hommes (pour autant que cela dépend de nous) et les Béatitudes nous encouragent à fabriquer de la paix.
Quand les logiques d’affrontement et de guerre prennent tant de place, un chrétien ne peut plus garder le silence, y compris quant aux choix politiques qui s’offrent à nous.
Cri de souffrance, cri d’alerte, cri d’appel : ce livre est une exhortation pour tous les chrétiens à aimer encore plus nos ennemis au moment où cela devient de plus en plus difficile.
Et il y a aussi un cri d’espoir : même quand tout semble perdu, le petite flamme de l’amour de Dieu et de l’amour du prochain continue à brûler et à donner du sens à ce que nous pouvons vivre ».
On l’imagine : les développements récents de l’actualité ne font, hélas, que confirmer, à mes yeux, l’urgence de se faire entendre et d’agir.