Il s’agit d’une somme, et sa spécificité est de bien replacer les épîtres de Paul, celles de Paul lui-même et les autres, dans le contexte historique au sein duquel elles ont été écrites.
J’ai particulièrement noté les points suivants :
Il y a une filiation de Paul par rapport à l’héritage théologique des Hellénistes d’Antioche qui eux aussi prêchaient une ouverture à l’universalité.
Alors que dans l’Antiquité la religion, la culture et la politique étaient en symbiose, l’Evangile paulinien exigent une rupture à ce sujet.
Du fait des dérives et des excès des Eglises locales qu’il avait fondées, Paul a constamment été conduit à « prêcher contre lui-même » et contre l’interprétation radicale et ultra-paulinienne de sa prédication de la liberté. C’est ainsi rappelé que, certes « tout est permis », mais qu’il n’est ni utile ni souhaitable de susciter le scandale par la mise en œuvre de cette liberté. Par égard pour les « faibles », les « forts » sont […]
