Mais avant de d’ouvrir les yeux sur l’avenir, il nous semble essentiel de rendre grâce. À Bertrand Poirot-Delpech, illustre maître qui, chaque semaine, invitait naguère les lecteurs du Monde à lire Colette ou Claude Simon, Frédéric Dard ou Nabokov, et qui rédigea l’un de ses plus beaux livres à la fin de sa vie : J’écris Paludes (Gallimard, collection « L’un et l’autre »). À notre Joël Schmidt avant tout, lecteur inlassable, écrivain sentimental, épris d’Histoire comme d’une aventure à conter de manière attentive. Pendant plusieurs décennies, cet homme aux yeux rieurs publia dans nos colonnes une invite au voyage, un condensé de bonne humeur.

De quoi parlerons-nous ? Des marquises qui ne sortent pas toujours à cinq heures, des tigres en papier, des élucubrations de romanciers. Chaque épisode aura sa logique propre. En liberté. Pour commencer, le Guide anachronique de l’infini de Guillaume Bunel, spécialiste, excusez du peu, des […]