J’y suis allée un peu fort avec le titre de cette article. Le rôle de ces BD n’est pas de faire pleurer dans les chaumières. Ca, ça s’appelle le pathos, et nous sommes nombreux à détester ça. Mais la lecture sert à réfléchir, mais aussi à émouvoir.

Le point commun entre ces trois BD c’est le lien social, l’amour triomphant par la transmission du devoir de mémoire, l’adoption d’un enfant… L’amour du prochain résiste face aux guerres contemporaines, la déportation massive de tous ceux qui ne convenaient pas aux nazis dans les années 1940…

J’ai trouvé ces trois BD de qualité à la médiathèque de Fontenay sous Bois, ma ville, et j’en profite pour saluer le travail de ces pros des métiers du livre pour ces choix pertinents.

La couverture de cette BD est vraiment splendide, elle résume à la perfection les flash backs permanents qui émaillent ce récit de déportation. Il est difficilement soutenable mais avec la douceur et l’humanité de Ginette, 99 ans qui transmet son histoire à des collégiens, on reprends courage pour oser dire non à la sauvagerie et au tyrannisme.

J’ai une tendresse particulière pour cette petite dame dont il émane une force de caractère exemplaire sur les plateaux de télévision où elle vient parler de ses livres. La dernière émission en date : Les rencontres du papotin sur France 2 m’a émue aux larmes. D’ailleurs la bande dessinée se termine de la même manière. Avec une chanson de Téléphone, Un autre monde car son fils Richard est le batteur de ce groupe emblématique.

Je n’ai pas encore décidé si je lirai les trois autres volumes de cette série sur différentes adoptions d’enfants du monde. Mais […]