À l’occasion des 200 ans de la naissance de Mozart, le célèbre théologien Karl Barth propose trois courts essais magistraux, d’abord parus en 1956, sur cette immense figure de la culture occidentale.

«Contrairement à celle de Bach, la musique de Mozart n’est pas un message ; à l’inverse de celle de Beethoven, elle n’est pas une confession personnelle. Dans sa musique, Mozart ne proclame pas de doctrine, il ne se proclame pas lui-même. (…) Il se contente de chanter. Ainsi, il n’impose rien à l’auditeur, il ne l’accule à aucune décision, il n’exige de lui aucune prise de position ; simplement, il le libère. Il procure la joie à celui qui se laisse faire. (…) Se contentant de l’humble rôle d’interprète, il resitue le message qu’il a reçu : ce que la création de Dieu fait pénétrer en lui, fait éclore en lui et essaie de rayonner par lui.»

Karl Barth (1886-1968) est un des plus importants théologiens du XXe siècle. Il a renouvelé radicalement la théologie et incarné la foi dans des combats politiques de première force, notamment à l’égard de l’Allemagne nazie. Chez Labor et Fides, une part importante de son oeuvre – 60 titres – est disponible en français

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