Loin de se lancer dans la diatribe, il s’est appliqué à une approche historique de cinq éléments qu’il juge constitutifs de la genèse et de l’identité profonde de l’Islam, au-delà des aléas de son développement ultérieur, comme le judaïsme et le christianisme en ont aussi connus. Il s’agit de la personne de son prophète fondateur ; de l’histoire du texte du Coran ; de la ville de La Mecque ; de la Kaaba avec son pèlerinage du hadj ; et du Dôme du Rocher à Jérusalem.
Tant la personnalité de Mohammed que l’élaboration du Coran ont connu des contacts personnels et directs avec les traditions juive et chrétienne, dont diverses communautés avaient trouvé refuge en péninsule arabique, à l’abri de la puissance impériale et religieuse de Byzance.
On ne peut ignorer que La Mecque et aussi la pierre de la Kaaba ont un passé pré-islamique qui a eu ensuite son rôle au cours de l’histoire musulmane. C’est le prophète, à la fin de sa vie, qui aurait islamisé, consacré et globalisé la prédominance du pèlerinage à la Mecque avec sa Kaaba, à l’exclusion d’autres divers lieux de pèlerinage païens existant en Arabie.
Le dernier chapitre du livre traite du Dôme du Rocher, à Jérusalem (Al Quds). Commémorant le voyage céleste nocturne de Mohammed, il appartient aux éléments fondateurs incontournables de l’Islam. Sa construction commença moins de cinquante ans après la mort du prophète, à l’initiative du calife omeyyade […]