Devant les tentations populistes, ce titre est plus que jamais d’actualité. Nous assistons à une sorte de déculpabilisation du racisme et de la haine qui rappelle douloureusement la montée du nazisme pendant les années 30 ou l’attitude des blancs en Afrique du Sud pendant l’apartheid.

Dans ce qui demeure un des titres les plus profonds et touchants de son répertoire, Jean-Jacques Goldman nous place devant cette interrogation dérangeante: saurions-nous désamorcer les mensonges si nous étions, comme les Allemands de l’époque, « bercés d’humiliations, de haine et d’ignorance, nourris de rêve de revanche » ? En observant la prolifération des propos xénophobes sur les réseaux sociaux ou sur les sites internet complotistes, on peut en douter. Il évoque le conflit irlandais pour nous demander si […]