Raconter des histoires est un art qui se pratique depuis la nuit des temps. Un art qui se perpétue encore aujourd’hui par le biais de la musique et notamment du rap, l’une des disciplines du hip-hop (avec le graffiti, la danse, le beatbox et le djing) qui compte dans ses rangs quelques-uns des meilleurs conteurs de la planète.
Si les Américains sont les pionniers de ce genre (Slick Rick, OutKast, Ice Cube, Scarface), les francophones ne sont pas en reste. De Médine avec sa série de morceaux « Enfant du destin » à Laylow et son univers très cinématographique, nos contrées sont riches en storytellers. Et parmi ceux-là, Meak marque clairement sa différence par sa foi assumée et sa volonté de faire vivre un voyage à ses auditeurs. « Je suis plus un communicant qu’un rappeur. Ma passion première c’est d’expliquer les choses, c’est une sorte d’obsession, et raconter des histoires, c’est un bon moyen pour me faire comprendre. »
Un art de haut niveau
Avec pas moins de six albums, deux mixtapes et un podcast musical en collaboration avec la chaîne imagoDei, l’auteur, compositeur et interprète francilien a habitué son public à du […]