Cette histoire, c’est celle de Maria Altmann, octogénaire Juive américaine d’origine viennoise, et de son jeune avocat, Randol Schoenberg, et surtour de leur long et insensé combat pour récupérer cinq tableaux de Gustav Klimt volés par les nazis à sa famille et légués après la guerre à l’Etat autrichien dans des conditions testamentaires troubles. Au cœur de cette histoire, en particulier, le célèbre portrait d’Adele Bloch-Bauer (sa tante) également appelé La dame en or comme l’évoque l’ouverture du film avec ses feuilles d’or utilisées par l’artiste pour peindre cette œuvre.
La femme au tableau est pour moi en tout point magnifique et plein d’équilibre, comme une toile parfaitement réalisée. Un film évidement d’une immense sensibilité qui ne tombe jamais dans le larmoyant trop facile. Un film utile d’un point de vue du récit historique, qui s’avère toujours être d’actualité par différentes affaires récentes et toujours en cours. Un film qui permet de redire intelligement l’horreur d’une période sombre de l’histoire et de la souffrance subit par tant de familles. Un film beau aussi tout simplement tant par l’image et le son (Martin Phipps et Hans Zimmer à la BO !) que par les personnages portés par un casting remarquable.