C’est un livre qui clame l’amour des livres et exprime la reconnaissance de l’auteur pour ce qu’il leur doit. Michel Le Bris se dit convaincu qu’à son exemple, chacun peut trouver dans la lecture rêve et bonheur, matière à se construire tout autant qu’ouverture sur le monde. Sur fond autobiographique, il parle dans ce livre de littérature, c’est-à-dire de romans et de poésie – dont sa bibliothèque ou plutôt ‘ses’ bibliothèques regorgent.
La littérature est puissante, d’où sans doute l’importance des lectures dans l’enfance. Qui n’a le souvenir du « premier livre » ? Pour Le Bris, ce fut La guerre du feu, puis Jack London puis Melville et Conrad, et Stevens. Tous lui ont ouvert « des mondes secrets » et leurs trésors ; aujourd’hui, Tolkien semble jouer le même rôle auprès des ados, car lui aussi les enchante et leur donne l’impression de faire irruption dans la cour des grands.
Ainsi, le roman est fondateur.
Le poème ? c’est autre chose ; il ouvre la porte sur un monde de paix, de liberté, « de rêve tout simplement ». Encore faut-il qu’il ne soit pas écrasé par le commentaire et qu’il puisse […]