La Seconde Guerre mondiale se termine. Beaucoup ont le sentiment que le monde chancelle, risque de s’écrouler, et qu’on n’y trouve rien de solide sur quoi se fonder. C’est dans ce contexte qu’à New York, Tillich adresse à un auditoire d’universitaires les prédications de ce recueil. Il n’atténue en rien l’horreur du conflit qui s’achève et la menace d’une catastrophe à venir, mais il s’efforce d’annoncer une confiance et une espérance qui subsistent malgré tout. Au fond de l’abîme, il n’y a pas le néant, mais la foi paradoxale et solide de Pâques qui surmonte, sans l’annuler, le Vendredi-Saint. Tillich considérait que ses sermons étaient la meilleure entrée dans sa théologie et ils n’ont rien perdu de leur pertinence en notre époque troublée.

Traduction de l’anglais (Etats-Unis) par André Gounelle et Mireille Hébert

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