Dans cet ouvrage passionnant quoiqu’un peu ardu pour les non philosophes, l’auteure étudie les différentes périodes, ou « vagues », qui ont scandé l’évolution du mouvement féministe de la fin du XIXe siècle à nos jours.

Si le « féminisme libéral » et individualiste des origines du mouvement, rêvant de l’apparition d’une « femme nouvelle », a été marqué par la lutte pour le droit à l’éducation des femmes, le « féminisme matérialiste » de l’après 1968 a davantage tendu vers une lutte pour une émancipation collective dans le but de redéfinir l’éducation et d’en faire un moyen de transformation politique […]