Il y a 225 ans disparaissait Rabaut Saint-Étienne. Pasteur clandestin à Nîmes dès 1765, il s’installa à Paris en 1786 pour continuer l’œuvre de son ami Antoine Court de Gébelin et pour aider à l’élaboration de l’édit dit « de tolérance », signé l’année suivante. Son action passa de la chaire à la tribune politique alors qu’il fut élu député aux états généraux de 1789 pour la sénéchaussée de Nîmes et de Beaucaire puis, à compter de septembre 1792, à la Convention, pour le département de l’Aube.

Pendant quatre années, il s’engagea sur divers sujets d’envergure nationale. On retient évidemment son fameux discours du […]