L’introduction reprend le concept « d’espace public de discussion » de Habermas, qui se présente comme une métaphore d’un débat rationnel préalable à l’action, tandis qu’il s’agit ici de traiter des espaces publics concrets ou virtuels où s’exerce une activité politique collective, avec la possibilité que soient mises en question les limites – soi-disant légitimes – posées à la vie civique, et où se créent des formes d’expérimentation sociale.

Les définitions de Dewey sur le « public » et la « démocratie » sont explorées. La démocratie ne reste pas formelle mais inclue des exigences : « le respect de la dignité des personnes, l’attention aux plus vulnérables, la transparence de l’action publique, la fin de l’impunité des dirigeants corrompus, [..] la liberté et l’égalité d’accès aux biens publics. ». L’objectif est bien de comprendre que « ces mouvements visent à faire valoir, publiquement et en acte, la nécessité de prendre en considération la voix des dominés […]