Il s’agit d’une réflexion sur la violence et le droit à la violence, et ce d’un point de vue historique, philosophique et juridique. L’ouvrage retrace l’histoire de la violence chez les esclaves, les indigènes des pays colonisés, les juifs des ghettos, les femmes, etc.
Ses analyses sont pertinentes, originales et nuancées.
Se défendre soi-même est souvent condamné parce que c’est prendre la place de l’institution judiciaire et de l’État, qui ont pour fonction de régler les conflits. Le droit de s’armer n’est reconnu que pour défendre la nation. Et pourtant le droit de se défendre et de s’armer peut aussi être reconnu au nom du devoir de se défendre personnellement en se substituant à l’État. Cette manière de voir est restée constante aux Etats-Unis avec la valorisation des « justiciers » souvent vus comme des héros. Dans le même sens, les Etats-Unis ont souvent reconnu le droit de […]