Je retiens les points suivants :

La croyance n’est pas individuelle, elle est de nature sociale. Et de ce fait, elle permet d’obtenir et de maintenir une intégration sociale à un groupe (afin de bénéficier des ressources de cette intégration : protection, socialisation…) et pour pouvoir se donner une identité. C’est pour cela que l’on peut en venir à adhérer à des croyances que l’on sait fausses, voire mauvaises.

Les croyances sont de nature collective. De ce fait, elles sont un état de fait (tout comme le fait d’être Français, de gauche, non raciste…) qui n’est pas remis en cause. Il faut cesser de voir la foi comme un sentiment individuel de la véracité des articles d’un Credo.

La pratique religieuse ne découle pas de la croyance comme une conclusion découlerait de prémisses, mais la croyance consiste dans une pratique.

Les croyances ont une utilité pragmatique, elles induisent et soutiennent des actions (croisades, pèlerinage, activités sociales…) et ce sont ces actions qui « font du bien » ; et de ce fait, les croyances sont intégrées, voire dissoutes dans ces actions et justifiées par l’utilité de […]