Evoquant sa recherche d’un idéal, l’auteur Nicola Sirkis passe en revue presque tous les domaines importants de la vie. Il évoque les complexités de l’amour familial (« J’aimerais aimer mon père »), affirme la douleur de la finitude humaine (« J’aimerais ne plus vieillir ») et exprime la nostalgie d’un passé innocent (« J’aimerais revenir en arrière où rien n’était important »). Avec réalisme, il comprend que ses propres faiblesses et ses penchants conspirent à le priver de la réalisation de ses rêves: « J’aimerais (…) être quelqu’un de bien meilleur. »
Dès les deux premières lignes, il est clair que Nicola Sirkis est en train d’aborder des questions aux connotations spirituelles : « J’aimerais être vivant et ne plus avoir peur. » Ce sentiment a de quoi interpeller tout chrétien quand on considère que l’une des phrases les plus fréquemment reprises dans la Bible est justement […]