Version trilingue donc accompagné par un piano, une contrebasse, un saxo, et des percus mais joués, faut-il le préciser, par des pointures en la matière ! Et tout ça… pour une prière datant du 4e siècle, le TE DEUM… John Featherstone y a pensé, en a rêvé, l’a composé et a finit par l’enregistrer.
Je me souviens d’avoir eu le privilège il y a quelques temps d’une discussion avec l’artiste, dans son salon, autour d’un bon whisky, car en plus John & Mary Featherstone savent accueillir les amis. John me parlait de ce projet qui lui semblait encore assez compliqué à produire. Il me fit écouter quelques maquettes qu’il avait enregistrées avec ses claviers… ses yeux pétillaient d’envie et de passion. Et je savais en mon fort intérieur que j’allais pouvoir bientôt entendre le résultat et que les barrières devant lui ne l’empêcheraient pas de laisser son génie créatif s’exprimer pleinement. Et quel bonheur, quelques temps plus tard, de recevoir alors le CD dans ma boite aux lettres.
TE DEUM est une œuvre inclassifiable, vous l’aurez compris, qui lui colle pleinement à la peau. John nous avait déjà habitué à des productions audacieuses et très diverses : Cantates, album de chansons originales, ou instrumental (avec par exemple une guitare pas comme les autres, qui se voit greffée d’une corde en plus), mais encore album de louange collectif (où les textes sont commandés sur mesure dans la volonté d’aborder le culte dans sa globalité) et puis CREDO. Je finis volontairement par celui-là car c’est peut être avec lui, sans aucun doute, que se trouve un élément de genèse du TE DEUM.
Comme pour CREDO, TE DEUM réunit des styles variés autour d’un texte fort et pétrit de spiritualité. Une diversité qui explose dans tous les domaines… musique, piété, ambiance, temps… comme le dit si bien John lui-même : une histoire finalement de réconciliation – de styles, de traditions, d’histoire et de modernité. Deux années de productions qui ont conduit les artistes dans plusieurs studios – majoritairement en Grande-Bretagne – à Londres notamment mais aussi dans le célèbre Real World Studio de Peter Gabriel près de Bath. Tout est soigné… du packaging au mastering… dans les moindres détails car on est là, non pas face à « un coup » qui accroche mais ne dure pas, mais face à une grande œuvre d’art qui s’inscrit dans le temps, se découvre à chaque écoute et se bonifie obligatoirement pour celui qui sait écouter et apprécier.
Enfin, bonne et heureuse nouvelle, l’opportunité est maintenant de pouvoir, en plus de se faire le CD chez soi tranquillement ou dans sa voiture, d’aller rejoindre un public pour rencontrer l’œuvre et l’artiste sur scène. Le nec plus ultra évidemment ! Et pour le prix on ne peut plus raisonnable de 15€ (en réservant en ligne)… La date est proche, alors ne tardez pas… rendez-vous le samedi 14 octobre à 20h30 à Paris.
> Pour en savoir + (avec photos et vidéos)
> CD, chez Bayard Musique, disponible entre autre chez Paul & Séphora ou 7ici