Comme des papillons attirés par la flamme ou bien cédant à la publicité et à certaines critiques élogieuses, nous sommes allés voir le dernier blockbuster de Nolan… et nous en sommes sortis, comme le corbeau de la fable, en jurant qu’on ne nous y reprendrait plus !

Deux heures et demie de bruit et de fureur, sans comprendre de quoi le réalisateur parle, c’est difficilement supportable. L’action se passe dans le temps présent et, au même moment, dans un temps « inversé » où les balles rentrent dans le révolver au lieu d’en sortir ! Tout cela est enveloppé dans un fatras pseudo-scientifique qui ferait sourire un collégien.

Le Grand méchant, Sator, un oligarque russe, ne veut pas que le monde survive à sa mort et, ainsi que Goldfinger, veut user, entre autres, de l’arme nucléaire. Le parallèle avec la série des James Bond est facile mais ce film-ci manque cruellement de l’humour et de l’ironie qui caractérisaient ceux-là. Pour contrebalancer les scènes de violence, Nolan introduit un personnage féminin, l’ex-femme de Sator, qui lutte pour